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Burkina Faso :Une marche pour dénoncer la désertification dans l’espace Sikasso- Korhogo- Bobo (SKBO)


Après sa première sortie l’année dernière à l’intérieur du Burkina  le Marcheur du Faso est encore sur la route. Cette fois-ci, Arouna TRAORE est accompagné de 3 autres marcheurs tous résidents dans la province du Kénédougou. Ils sont partis d’Orodara le 1er  août , pour parcourir jusqu’au 28 août 2019   à pied plus de 800 km dans l’espace SKBO (Sikasso- Korhogo- Bobo).  « Vivre ensemble et préservons l’environnement », c’est sur ces mots qu’ils posent chaque pas de la marche. Tout au long de leur itinéraire, ils partagent également des messages d’intégration, de fraternité et de solidarité avec les peuples. Ces braves marcheurs ont traversé la ville de Banfora le 4 août 2019 en direction de la Côte d’Ivoire.

Arouna TRAORE (chapeau blanc)Chaque pas posé est notre appel à l’éducation environnementale à l’école

« Chaque pas posé, est un pont créé, un lien de fraternité, une main tendue pour la solidarité. Chaque pas posé est notre appel à l’éducation environnementale à l’école. Chaque pas posé, est notre souffle, notre sueur, notre sang et notre prière pour la paix et la nature ». Ce sont là entre autres messages que porte Arouna TRAORE dit le Pèlerin –Marcheur ou encore le Marcheur du Faso. Instituteur de profession, il est accompagné de trois autres marcheurs que sont Lassina DIABATE, Allassane SANOGO et Diawonata TRAORE. Tous sont résidents à Orodara dans la province du Kénédougou. Orodara d’où ils sont partis depuis le 1er août pour faire plus de 800 km à pied en 28 jours. Leur itinéraire passe par Bobo- Dioulasso, Banfora, Korohogo, Ziégoua, Louloni, Sikasso et Koloko. Les marcheurs portent le drapeau de ces trois pays, le Burkina Faso, la Côte – d’Ivoire et le Mali pour symboliser l’union sacrée et l’esprit « Sans frontière » entre ces peuples. Pour le leader du groupe, l’objectif de cette marche vise à promouvoir le vivre ensemble, la tolérance, la solidarité. Ils entendent également par cet acte, raviver l’hospitalité africaine qui se trouve effritée de nos jours. Mais, la préoccupation majeure pour les marcheurs demeure la dégradation de l’environnement du fait de l’Homme. D’où, le thème central de ce périple est « Vivre ensemble et préservons l’environnement ». Pour le Marcheur du Faso, ce qui est irritant, c’est que les hommes se multiplient en nombre chaque jour, tandis que la terre demeure unique.

Il dénonce alors les effets destructifs de l’utilisation des insecticides et pesticides sur la terre et l’environnement. Ces hommes perfides rêvent leur enrichissement au détriment de la nature et compromettent du coup l’avenir des générations futures, leurs progénitures dit- il. C’est à la fois une invite et une interpellation que les jeunes caravaniers formulent à observer moins de pollution des eaux, des airs ainsi que des espèces végétales et animales.Le Pèlerin – Marcheur nourrit aussi l’ambition de comprendre l’histoire des peuples de l’espace SKBO. Des peuples qui semblent avoir un destin commun. Il s’agit essentiellement des Toussians, des Gouin, Karaboro et Senoufo.

Arouna TRAORE (chapeau blanc) et Bamadou SANOGO du Centre Culturel et de Communication Sanogo (CCS) à Banfora

Pour la marche dite de l’intégration et de l’environnement, les 4 piétons partagent leurs messages avec autorités administratives, politiques, religieuses, coutumières et populations auprès de qui ils attendent un accueil fraternel. C’est ainsi qu’ils ont été reçus le 4 août au Centre Culturel et de Communication Sanogo (CCS) à Banfora.

En rappel, c’est en 2018 que le Marcheur du Faso a tenue la 1ère édition à l’intérieur du Burkina. C’était sur une distance de 630 km en 19 jours entre Orodara et Manega dans la région du Plateau Central. A l’occasion il a été fait Ministre pour la construction de l’entente entre les peuples par Maître Passoré Titinga. Et le Trophée de l’Ambassadeur de la paix lui a été décerné par l’Association des Artistes Musiciens du Burkina Faso.

 

Bamadou SANOGO




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