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Burkina Faso:   Lutte contre la déforestation à Komsilga,les acteurs culturels mettent en terre 365 plans



« 365 jours, 365 plans », est ce concept  qui a fondé l’initiative des acteurs culturels  de planter trois cent soixante cinq arbres dans la mairie de Komsilga et  la forêt de Kalzi. Cette opération de reboisement  qui a eu lieu le dimanche 19 juillet  2020  se veut  une contribution à la protection de la nature mais aussi l’expression d’une union et d’une solidarité à bâtir un Burkina prospère.

 

Prospère Guidem (au milieu), concepteur de « 365 jours, 365 plans »

acteurs culturels à pieds d’œuvre pour redonner vie à la forêt de Kalzi

Planter un arbre est un devoir pour tous. C’est ce que les acteurs culturels ont démontré à travers  la mise en terre de 365 plans à la mairie de Komsilga et dans la forêt de Kalzi. Cette initiative qui entre dans le cadre de la campagne de reboisement dénommé « 365 jours, 365 plans » vise à protéger la nature et surtout à lui redonner vie. Ce sont en tout quatre espèces forestières qui ont été planté ; il s’agit  du baobab, du tamarinier, du zizyfus et de l’acacia nilotica. Pour l’organisateur de cet évènement en la personne de Prospère Guidem, plus connu sous le nom d’Empereur dans le milieu culturel, c’était une véritablement satisfaction que l’évènement eu lieu et de plus c’était une réussite.

C’est avec le soutien des chefs coutumiers que l’évènement s’est déroulé

C’est pourquoi il a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités coutumières, administratives et politiques. A l’endroit des citoyens de cette localité, l’Empereur a demandé un regard attentif sur les arbres plantés avant d’ajouter que « si on plantait un arbre par jour,  on  en aurait 365 dans l’année ; de quoi la déforestation ». Pour sa part, le 2e adjoint au maire de Komsilga, Payibem Ilboudo  à promis de mettre tous les moyens nécessaires  afin de garantir la survie de ces plantes car dira-t-il « nous avons planté des arbres auparavant qui n’ont  malheureusement pas subsisté par faute d’entretien. Mais conscients de l’importance des plantes, surtout pour un pays sahélien comme le notre, nous prendrons cette fois-ci toutes les dispositions pour éviter que cela n’arrive plus à l’avenir ».

En sa qualité de chef traditionnel de la ville, le  Komilga-naaba a salué le geste des acteurs culturels qu’il a jugé au passage noble. A son avis, le geste hommes de culture est un bel exemple pour la jeunesse  à s’investir pour la cause de dame nature.

                                                                                                                                     Roukiétou Soma




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