Pour accroître la production des mangues dans la province du Kénédougou, les producteurs depuis 2015, expérimentent une nouvelle variété de manguier et la technique d’irrigation de goutte à goutte dans les vergers.

technique d’irrigation goutte à goutte
Le grand verger du Burkina semble malade car elle produit de moins en moins de mangues. C’est le constat fait depuis quelques années dans de nombreux vergers de la province . Cette situation selon les producteurs serait en partie due au vieillissement des manguiers et aussi à une attaque fréquente des parasites qui détruisent les fruits. Pour mettre fin à ce phénomène, Ils ont entrepris depuis quelques années une nouvelle façon de produire ce fruit qui, actuellement a le vent en poupe sur le marché national et international.
C’est dans cette optique que des promoteurs de vergers avec l’expertise et le financement du projet FAPASP expérimentent depuis l’année 2015, de nouvelles espèces de manguiers et la technique d’irrigation de goutte à goutte. La mise en place de cette technique de production, demande l’existence de forage muni de château et d’un système de canalisation. Le tout accompagné d’un dispositif permettant une meilleure rationalisation de l’eau à raison de quatre litres d’eau jour par manguier. En termes de plant de nouvelles espèces de manguier sont plantés suivant une technique culturale. A cet effet la norme à respecter est de 400 plants à l’hectare.
De types modernes ces vergers présentent quelques particularités. Les arbres sont de petites tailles et ne doivent pas dépasser deux mètres de hauteur. contrairement aux autres , au bout de deux ans ils peuvent commencer à produire.Les fruits à la cueillette sont facilement accessible et sont rarement blessés au cour de l’opération.
Aussi, leur exploitation exigent-ils un environnement biologique favorable surtout sans apport de produits chimiques comme les engrais et les pesticides. C’est dire que ces particularités réunies concourent à rendre les productions très compétitives sur le marché international.

Moussa TRAORE dans son verger à Kourignon
Moussa TRAORE agro forestier, est l’un des bénéficiaires de ce projet. Avec son expérience dans le domaine des plants, il estime que ces vergers modernes dans la province du Kénédougou sont bel et bien la solution adéquate pour faire face à la baisse des productions.Cette technique pour eux producteurs, présente de nombreux avantages surtout dans un pays à faible pluviométrie comme le Burkina.
Dans les vergers visités, le constat est que d’ici à quelques années, les producteurs pourront récolter plusieurs centaines de tonnes de mangues pendant les périodes de cueillettes. Pour l’écoulement de la production , un accord est déjà signé avec des sociétés fruitières implantées au Burkina.
N’suipri