Le personnel du Ministère de l’Economie, des Finances et du développement (MINEFID) était en mode forestier le 14 septembre 2019. Pour cause ,procéder à la réhabilitation de la ceinture verte de Ouagadougou. A cette occasion 400 plants ont été mis en terre.
Une ville ne doit pas être bâtie seulement avec du béton et du fer ; il lui faut impérativement des arbres pour créer une harmonie et une beauté paysagère rendant ainsi le milieu frais et doux avec de l’aire purifié sans toutefois oublier le côté esthétique. Planter apparait de nos jours comme un devoir si l’on veut assurer la survie la nature. Cette tâche nécessite l’implication de tous. Et comme il est considéré qu’aucun effort n’est minime et que chacun doit par conséquent jouer sa partition, le Ministère de l’Economie, des Finances et du développement (MINEFID) s’est inscrit dans cette dynamique. Ainsi le MINEFID a procédé au lancement du reboisement de la ceinture verte de Ouagadougou.
La ceinture verte de Ouagadougou est une initiative engagée par les autorités de la haute- volta dans les années 1970. Elle a vu le jour dans le cadre du projet « reboisement dans les environs de Ouagadougou et dans le sahel voltaïque » afin de contribuer à stabiliser l’équilibre écologique.
Malgré les multiples avantages qu’elle offre aux populations tels : création d’un espace de repos, production de bois, création d’emploi et revenu, approvisionnement en alimentation, le processus de reboisement de cette ceinture verte a été interrompu en 1986. Cela par manque d’entretien, de moyens financiers pour résoudre les problèmes qui s’y attachaient. Mais vu toute son importance, le MINEFID a pris l’initiative de lui redonner vie à travers la mise en terre de près de 400 plants composés essentiellement de deux espèces : la Cola Cordifonia et le Karité.

Pauline ZOURE, ministre délégué chargée de l’Aménagement du Territoire:«Dorénavant le processus d’aménagement de cette ceinture sera continu et régulier»
Pour Pauline ZOURE, ministre délégué chargée de l’Aménagement du Territoire, la plantation de ces espèces est un évènement de grande portée environnementale permettant de réhabiliter la ceinture verte. Dorénavant le processus d’aménagement de cette ceinture sera continu et régulier, a assuré Pauline ZOURE. Toutefois elle a interpelé les populations de la localité à bien entretenir les plants mis en terre car « il ne suffit pas seulement de planter ». Par ailleurs, elle démontré son engagement à faire de l’initiative une réussite en mettant de ses propres mains des plans sur terre. Chose qui a toutefois motivée les riverains à prendre l’engagement d’assurer la survie et donc l’avenir de ces plants.

une séance de plantation
Vue l’importance de l’évènement, Pascal ROUAMBA, directeur des aménagements paysagistes de Ouagadougou ne s’est pas fait compter l’activité. Ainsi prenant la parole, il a invité les personnes présentes (à savoir le personnel du MINEFID, les agents de douane…) à planter utile et responsable car dit-il « un arbre qu’on plante est un arbre dont on assure l’avenir ».
Il a en outre expliqué en long et en large comment il faut planter pour assurer aux plants misent en terre un avenir certain. Se faisant, il a indiqué qu’il fallait un trou dont le diamètre et la profondeur ont respectivement 60 centimètres. Ensuite mettre le plant, le recouvrir avec de la terre végétale et l’arroser.
Roukiétou Soma